Un fragment de Kabbal pratique issu d’un ancien manuscrit du XIII° siècle écrit par Shem Tov Ben Isaac de Tortose. Le Sefer Shimmush est sans doute à rattacher à la littérature de la Merkavach et se présente sous la forme d’une courte compilation d’éditions hébraïques antérieures ainsi que de textes araméens.
Nous présentons dans ce court article des éléments issus du Sefer Shimmush qui peuvent guider tous dans l’utilisation théurgique des psaumes. Cette utilisation repose principalement sur le pouvoir associé des Noms Divins présents dans les psaumes et sur la Kavanah ou « intention juste » de celui qui utilise ces psaumes dans ses prières. La Kavvanah est, à notre sens, essentielle pour entreprendre une théurgie des Psaumes, un grand respect des noms Divins est également obligatoire
La puissance magique des psaumes était considérée comme incommensurable. Les psaumes étaient lus lors de situations critiques de la communauté israélite ou en privé. L’apport essentiel de cet article est de souligner la récupération qui sera opérée par les Kabbalistes chrétiens pour aboutir à une place centrale des psaumes dans certains ordres modernes, tels le Martinisme ou l’Ordre des Elus-Cohen, « rien de neuf sous le soleil », les théurges actuels ne font que reprendre le travail de leurs prédécesseurs Kabbalistes du Moyen Age. Et il est surprenant de découvrir que l’efficacité de la Magie des psaumes subsiste même dans un milieu chrétien pur – les prières de l’Abbé Julio, par exemple, sont grandement efficientes bien que détachées de l’egregore juif originel.
Afin d’utiliser les quelques éléments qui se trouvent ici, nous conseillons à l’étudiant de se mettre dans un état de relaxation intense du corps et de l’esprit, de purifier son intention et de la fixer uniquement sur le but à atteindre. La pratique ne peut être que meilleure les yeux fermés. Selon Isaac Louria : « Chaque être humain, hormis l’ignorant idolâtre, peut, par une vie pieuse et vertueuse, entrer dans le Temple consacré de la véritable Kabbale et peut se voir confier tous ses bienfaits sans être capable de parler ou de comprendre la langue hébraïque. Il peut prier, lire et écrire tout dans sa langue maternelle ; seul le Saint Nom et les noms des Anges qui interviennent dans l’expérience doivent, en toutes circonstances, être écrits et gardés à l’esprit dans la langue hébraïque car, si cela n’est fait, une mauvaise direction peut être donnée à l’expérimentation, et par conséquent, l’on peut en perdre toute sainteté et toute efficacité .
Aux prochains articles ,je vous livrerais quelques secrets infaible des psaumes pour realiser les voeux et avoir une vie de succes .
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